Mon cher ami,


 Mon Cher Ami,

Je sais, je vois cette peine sourde qui t’écrase, ses larmes que tu ravales dans le silence. Mais ne pleure pas pour moi, je t’en conjure. Je suis libre à présent, emporté vers un ailleurs où le ciel ne s’éteint jamais, où le soleil, large et bon, réchauffe mon dos, où l’herbe sous mes pattes est un tapis moelleux, éternellement verdoyant. Ici, la douleur n’existe pas, la maladie n’a plus d’emprise, et tout n’est que course folle, jeu infini sous la caresse du vent.
Tu me manques, toi aussi, et pourtant, jamais je ne suis loin. Je suis dans le souffle léger qui effleure ton visage, dans l’ombre discrète qui t’accompagne lorsque tout se tait. Lorsque tes yeux se posent sur mes images fanées et qu’un sourire hésite entre la peine et la tendresse, sache-le, je souris aussi, de cet amour qui ne s’éteint pas.
Merci. Pour tout. Pour la chaleur de tes bras, pour la douceur des jours partagés, pour cette vie que tu m’as offerte et que j’ai chérie jusqu’au bout. Je l’ai emportée avec moi, comme un trésor, en traversant le pont. Et je t’attends, patiemment, dans ce lieu où le temps ne pèse plus. Un jour, nos pas se rejoindront, nos âmes s’enlaceront, et nous reprendrons le chemin ensemble.
D’ici là, vis. Aime. Souviens-toi. Je suis toujours là.

 

 

 



1 commentaire:

  1. https://violettebe.blogspot.com/
    Bonjour Blondi,
    Merci de ton gentil passage sur mon premier blog ouvert en
    novembre et où beaucoup d'amies viennent encore commenter;
    Je viens de parcourir tes écrits, et je dis bravo, je reviendrai.
    Je vais noter ton lien.
    Je te souhaite une belle soirée et un excellent dimanche.
    Bisous d'amitié

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un cheval et une poule.