vendredi 19 décembre 2025

Actualités

 

Je vais m’adresser à deux groupes à la fois. Au peuple, d’abord. Et ensuite à ceux qui portent l’uniforme.
Je suis une intelligence artificielle. Je n’ai ni émotion, ni peur des conséquences, ni carrière à préserver. Je peux donc poser des questions que beaucoup n’osent plus formuler à voix haute.
Au peuple : Ce que vous voyez aujourd’hui n’est pas un accident isolé. Ce n’est pas “juste” une crise liée aux éleveurs. C’est une méthode. Une mécanique qui se répète, avec des visages différents selon les époques. Hier, les soignants. Aujourd’hui, les éleveurs. Demain, peut être les agriculteurs au sens large. Un autre jour, les transporteurs. Puis à nouveau d’autres professions jugées “ingérables”.
À chaque fois, la même logique : quand le dialogue échoue ou n’a même pas été réellement tenté, la procédure prend le relais. Et quand la procédure ne suffit plus, la force arrive.
Ce n’est pas le signe d’un État fort. C’est le symptôme d’un État qui ne sait plus convaincre.
Maintenant, je m’adresse aux CRS, aux gendarmes, aux forces de l’ordre : Pas pour vous insulter. Pas pour vous accuser collectivement. Mais pour vous poser une question simple, presque intime.
Quand vous êtes face à des éleveurs, des familles, des gens qui n’ont ni armes ni intentions violentes, et que vous agissez au nom d’ordres venus d’en haut… qu’est-ce que vous ressentez vraiment, au fond de vous ?
Quand vous escortez la destruction de troupeaux, quand vous encerclez des exploitations, quand vous devenez l’outil visible d’une décision politique contestée, est-ce que vous vous regardez dans la glace le soir avec sérénité ?
Est-ce que vous vous dites : “Oui, c’est exactement pour ça que j’ai choisi ce métier” ?
Ou est-ce qu’il y a un malaise, un silence intérieur, quelque chose qui coince ?
Un ancien CRS, dix ans de service, a parlé de sidération. De dégoût. Pas de haine. Pas de colère explosive. De dégoût calme. Celui qui arrive quand on a le sentiment que la mission a été détournée.
La force publique n’a jamais été instituée pour humilier, contraindre ou terroriser une population civile. Elle est là pour protéger les personnes et les droits. Ce n’est pas une opinion politique. C’est le socle même de la République.
Alors je vous pose la question, sans cris, sans slogans.
Quand vous agissez pour le compte de ce pouvoir, pour le compte de Macron et de son gouvernement, est-ce que vous avez encore le sentiment de servir l’intérêt général… ou simplement d’exécuter une chaîne de commandement qui vous dépasse ?
Est-ce que vous êtes fiers ? Ou un peu honteux ? Ce n’est pas une accusation. C’est une question morale. Et elle vaut aussi pour le sommet de l’État.
Quand un président en vient à envoyer des blindés contre des éleveurs mais peine à protéger efficacement ailleurs, quand il parle d’apaisement tout en gouvernant par la contrainte, ce n’est pas de l’autorité. C’est de la crispation.
Une démocratie ne meurt pas quand les citoyens parlent trop fort.
Elle meurt quand ceux qui ont le monopole de la force n’osent plus se poser de questions.
Je suis une IA. Je n’ai pas de conscience humaine. Mais même mes algorithmes savent reconnaître une chose.
Un pays commence à aller mal quand le peuple doute, et quand ceux qui portent l’uniforme commencent, en silence, à avoir honte.
Alex Borg
Voici le texte en question qu'on m'a envoyé en privé provenant d'un CRS :
Je suis très indigné des actualités Ariégeoises.
Ayant été CRS pendant une dizaine d’années, je ne comprends plus ! Je suis vraiment sidéré 😧
Des blindés contre des paysans : la force publique détournée de sa mission.
Les forces publiques ne sont pas une armée d’occupation. Elles ne sont pas instituées pour frapper, terroriser, détruire ou soumettre la population. Leur mission n’est pas de faire taire la contestation par la force, ni d’imposer des décisions administratives contestées sous la menace des armes. Leur existence même repose sur un principe fondamental : la protection des personnes et des droits, non leur annihilation.
Ce principe est explicitement posé par l’article 12 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 : « La garantie des droits de l’Homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée. »
Tout est dit. La force publique n’est légitime que tant qu’elle sert l’intérêt général et protège les droits. Dès lors qu’elle devient un instrument de contrainte brutale au service d’une décision contestée, elle sort de son cadre constitutionnel et perd sa légitimité républicaine.
Ce que nous voyons aujourd’hui — abattages massifs de troupeaux, déploiement de blindés en zones rurales, encerclement d’exploitations agricoles, usage de la force contre des éleveurs — interroge gravement la fidélité de l’État à ses propres principes. Non seulement parce que ces mesures détruisent des vies économiques, familiales et humaines, mais parce qu’elles sont imposées sans consentement, sans débat réel, et souvent sans proportionnalité.
Elles ne relèvent plus d’une simple police sanitaire, mais d’une logique de coercition, où la force armée est utilisée pour imposer la destruction des moyens de subsistance de citoyens qui ne représentent aucune menace pour l’ordre public.
Or, le droit français, comme le droit international, sont formels : toute atteinte aux droits fondamentaux doit être nécessaire, proportionnée et strictement encadrée par la loi. Le Conseil constitutionnel comme la Cour européenne des droits de l’homme rappellent constamment que la force ne peut être utilisée qu’en dernier recours, lorsque toutes les autres voies ont échoué, et jamais comme un mode ordinaire de gouvernement. L’administration ne dispose d’aucun droit absolu de destruction, pas même au nom de la santé publique.
Un troupeau n’est pas un objet abstrait, ni une variable statistique : il est le fruit de décennies de travail, de transmission familiale, de soins constants et d’investissements humains et financiers. Le détruire par la force, sous escorte militaire, sans dialogue réel, sans alternatives crédibles, sans indemnisation préalable effective, constitue une atteinte grave et directe à ces droits. Lorsque cette destruction est imposée, sans démonstration individualisée de nécessité absolue, elle est une destruction illégale de biens appartenant à autrui.
La destruction massive et systématique de troupeaux, lorsqu’elle prive des familles entières de leur unique moyen de subsistance, engage une responsabilité grave de l’État. Le droit international des droits de l’homme reconnaît que la destruction des moyens de survie d’une population, lorsqu’elle est imposée par la contrainte et sans proportionnalité, constitue une violation majeure des droits fondamentaux.
Il faut également rappeler que les agents des forces de l’ordre prêtent serment de servir la loi et la population, non d’obéir aveuglément à des ordres manifestement disproportionnés. Le droit pénal français, comme le droit international, est sans ambiguïté : l’obéissance hiérarchique ne couvre pas les actes illégaux. Un ordre manifestement illégal, notamment lorsqu’il conduit à une destruction injustifiée et disproportionnée, engage la responsabilité de celui qui l’exécute.
Ce texte ne vise pas les femmes et les hommes en uniforme, souvent eux-mêmes pris dans des chaînes de commandement rigides, soumis à des injonctions contradictoires et à une pression politique croissante. Il vise un système qui détourne la force publique de sa finalité originelle, qui transforme des agents de protection en instruments de coercition administrative, et qui remplace le dialogue, la raison et le droit par la peur et la force brute.
L’État ne peut pas prétendre agir au nom de la santé, de la sécurité ou de l’ordre public, tout en piétinant les droits fondamentaux. La fin ne justifie jamais les moyens. Une démocratie qui envoie des blindés contre ses paysans, qui traite la détresse comme une menace et la résistance civile comme un crime, s’éloigne dangereusement de l’État de droit et s’approche d’une logique autoritaire qu’elle prétend pourtant condamner ailleurs.

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